Temps de cerveau disponible | avril 2025

Economie Sociale et Solidaire

C'est un rendez-vous chaque mois en visioconférence. Aides-territoires est un service public créé en 2018 avec un objectif : faciliter la recherche d'aides pour les collectivités et leurs partenaires locaux, afin qu'ils puissent réaliser leurs ambitions.
🔗Plateforme d'accès aux aides
Dans un contexte de mutations des financements publics des associations et d’évolution du cadre de l’espace civique et des libertés associatives, la question de la place de la générosité privée dans les modèles associatifs est posée. Pourtant, les travaux de recherche français sur la philanthropie et sur les associations n’abordent que trop peu, à l’intersection de ces deux domaines, les relations entre générosité privée et monde associatif. De leur côté, les acteurs témoignent d’une grande méconnaissance réciproque entre le secteur associatif et celui de la générosité privée, mais aussi d’un manque de reconnaissance de leur contribution commune à la société et à la démocratie. Repenser et renforcer ces relations est donc une attente forte pour l’avenir.

Date : Mardi 8 avril 2025
Horaire : 17h – 18h30
Lieu : En ligne (lien de connexion transmis après inscription)
🔗 Inscription obligatoire
Ce travail est porté par la conviction que les acteurs de la formation continue ont un rôle majeur à jouer pour la transition écologique. Les précédents travaux du Shift project permettent de conclure que la transition écologique ne pourra se faire sans une forte évolution de l’emploi et des compétences. Le volet dédié à l’emploi du Plan de transformation de l’économie française, intitulé L’Emploi : moteur de la transformation bas carbone, offre une première analyse des besoins en main-d’œuvre et en compétences dans divers secteurs pour rendre l’économie française neutre en carbone et résiliente en 2050. La série de travaux sur l’enseignement supérieur et la transition permet également de dresser ce constat : dans de nombreux métiers, la transition écologique appelle une évolution profonde des savoirs et des compétences.
Aujourd’hui, 68% des salariés français considèrent que la transition écologique et sociale représente plutôt une opportunité pour les entreprises. La chaire Impact Positif d’Audencia confirme que les organisations ont intégré de façon croissante les enjeux écologiques. Cependant, la justice sociale n’est pas encore suffisamment présente au cœur des modèles économiques.
Ce numéro de Cahiers français se propose de mieux comprendre cette approche de l’économie, entamée depuis une vingtaine d’années, qui appelle des changements et des investissements majeurs pour répondre au défi de la transition écologique. Il explore les enjeux de l’économie verte et les moyens de concilier croissance et transition écologique. Enfin, ce dossier met en évidence la complexité du passage à une économie verte, qui nécessite un effort collectif et des choix qui peuvent avoir un fort impact sur le quotidien de Français.

Monde du travail et de l’emploi

Les Métiers en 2030 dresse un panorama chiffré des perspectives des métiers à l’horizon 2030 qui intègre à la fois les grandes tendances observées par le passé et les évolutions attendues sur les plans démographiques, économiques, technologiques et environnementaux. Le rapport, coréalisé par France Stratégie et la Dares, vise à anticiper les évolutions et besoins par secteur et les déséquilibres potentiels entre offre et demande d’emploi, afin de guider les politiques publiques. Au regard des bouleversements économiques et sociaux induits par la crise sanitaire, le rapport éclaire leur impact à moyen terme sur la dynamique d’emploi des secteurs d’activité et des métiers. Il tient également compte des enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique.
L’objectif d’atteindre le « plein emploi » est généralement présenté comme une politique visant à réduire le taux de chômage, c’est-à-dire de réduire la part des personnes qui sont en recherche d’emploi. Mais cette approche peut être très réductrice dans la mesure où certaines politiques publiques augmentent la participation au marché du travail sans réduire le chômage et, à l’inverse, il est parfois possible de réduire le taux de chômage sans véritablement augmenter l’emploi — par exemple en décourageant les personnes de rechercher un emploi — ou sans augmenter la quantité de travail fourni dans l’économie — par exemple en multipliant les contrats avec de très faibles heures de travail (mini-jobs, zero-hour contracts, etc.). Pour penser plus globalement l’objectif de plein emploi, il faut se pencher sur la quantité totale d’heures de travail réalisée dans un pays.
Le Baromètre « L’entreprise de demain 2024 », réalisé par OpinionWay pour la Confédération générale des Scop et des Scic (CG Scop), met en lumière les attentes croissantes des salariés et des dirigeants face aux défis économiques, sociaux et environnementaux actuels. Selon cette étude, l’entreprise du futur doit repenser son modèle pour être plus humaine, responsable et durable. 
Les Petites Rivières a élaboré avec Agence Phare le livret de capitalisation des bonnes pratiques d’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire du programme Entreprendre la ruralité, dans le cadre des démarches de R&D, de capitalisation et de mesure de l’impact social engagées par les deux agences. La publication repose sur les initiatives innovantes prises par les lauréats du programme afin d’en favoriser l’essaimage.
« La transformation qu'on conduit à France Travail, moi je ne crois qu'à la démonstration par la preuve… Par définition, France Travail est un animateur de l'écosystème de l'information pour apporter les bonnes informations au bon moment, aux bonnes personnes… Parmi les différents objets qu'on développe, MatchFT est un peu le cœur de ce qu'on peut attendre d'un service public de l'emploi… Dans nos organisations, il y a beaucoup de temps perdu à l'administratif. Et donc ça, ça fait partie de la transformation… On a besoin de relations humaines. Mais tout le monde n'a pas besoin des mêmes relations humaines avec la même intensité au même moment ». 

Jeunesse(s)

Ils sont nés entre 1995 et 2010 et appartiennent à la "génération Z". Parce qu'ils ont grandi alors qu'Internet était déjà bien installé dans la société, ces jeunes seraient déconnectés du réel, en particulier du monde du travail.  
A l’heure de « l’urgence qui dure », le moral de la « génération désespérée » continue de plonger mais elle n’abandonne pas pour autant son avenir, réinventant les normes et les idéaux de ce qu’est « la jeunesse »
Les réorientations en début de carrière sont loin d’être anecdotiques, comme le montre le suivi des six premières années de vie active des jeunes. Ainsi, selon l’enquête Génération du Céreq, un quart des sortant·es de formation initiale en 2017 a envisagé de changer de voie et engagé des démarches en ce sens entre 2020 et 2023. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes en difficulté d’insertion, mais concerne des profils variés. Motivées par la quête de sens, de meilleures conditions de travail ou l’attrait pour un nouveau domaine, ces réorientations précoces s’avèrent positives lorsqu’elles ont pu être menées à terme.
Le droit aux transports pour tous est inscrit dans la loi depuis 1982. Il a été transformé en un droit à la mobilité en 20191 qui ne concerne pas spécifiquement les jeunes, sauf pour les transports scolaires. Il doit permettre aux usagers de se déplacer dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité, de prix et de coût pour la collectivité, notamment, par l’utilisation d’un moyen de transport ouvert au public. Les jeunes de 15 à 25 ans sont particulièrement concernés : ils ont peu de moyens financiers et sont moins motorisés que le reste de la population. En 2018, environ la moitié des jeunes de 18 à 24 ans aurait retardé le recours à un service du quotidien ou y aurait renoncé faute de moyen de transport.

Société

La polarisation s’est imposée : plus une actualité n’échappe aux effets d’une société fragmentée en une multitude de sous-groupes qui ne dialoguent pas, mais s’affrontent. Avec la seconde élection de Donald Trump, la radicalisation des esprits atteint un nouveau paroxysme et la France est celui des pays européens qui est le plus polarisé. Fabrice Février, codirecteur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès, analyse les mécanismes de cette polarisation et ses conséquences, notamment la fragilisation de deux acteurs clés de notre vie démocratique : le politique et le journaliste.
L’Institut Paul Delouvrier a défini un programme de travail incluant la mise en place d’un baromètre de mesure de l’opinion des Français et de la satisfaction des usagers de grands services publics. Ce baromètre a été lancé en 2004. Il est aujourd’hui publié annuellement en partenariat avec la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP).
Ce webinaire aborde la question de l’abstention dans les quartiers populaires, devenue un phénomène structurel qui atteint des niveaux records, y compris lors des élections locales. Cette abstention est souvent considérée, notamment sur le plan médiatique, comme la preuve de l’apathie politique des citoyen·nes des quartiers populaires et de leur désintérêt pour les affaires publiques. Pour autant, les élections législatives anticipées de l’été 2024 ont démontré que ces citoyen·nes savent retrouver le chemin des urnes lorsqu’ils·elles considèrent que le vote est habité de véritables enjeux. Par ailleurs, conclure à l’apathie politique à partir de l’abstention, alors que près d’un quart des habitant·es de ces quartiers n’ont pas le droit de vote, revient à nier leur engagement dans de nombreuses initiatives citoyennes.