Temps de cerveau disponible | « Flop Era » ou « Delulu life » ?

« Flop era » ou « Delulu » : le défi de la réalité

Face à un monde en crise, la Génération Z bouleverse les codes du bien-être mental. Entre "Flop Era" et "Delulu Life", ces jeunes adultes adoptent de nouvelles stratégies pour gérer leur santé émotionnelle, redéfinissant au passage notre rapport au bonheur et à la réussite. Plongeons au cœur de ce phénomène à la lumière des récentes études menées par Ipsos en France et à l'international et d'une analyse des conversations sur les réseaux sociaux.
Psychologue et chercheur, Cyril Tarquinio reproche à sa génération un manque d’empathie vis-à-vis des plus jeunes, soumis à un monde où les repères stables, la famille, le travail, ont été détricotés.
Dans un premier temps, les rapporteures dressent le constat d’un écart entre les besoins croissants de soins en santé mentale et pathologies psychiatriques et l’offre contrainte, liée à la pénurie de professionnels de santé, à une disparité territoriale de l’offre ainsi qu’à une diminution des moyens hospitaliers qui n’a pas été suffisamment compensée par les moyens attribués aux structures ambulatoires. De plus, cette offre, de par la multiplication des acteurs, demeure souvent illisible pour les parents et intervient trop tardivement...

La précarité des jeunes : pas (ou très peu) de progrès sur le sujet

Quinze ans après son premier sondage sur la précarité grandissante de la jeunesse, le Secours populaire a voulu donner à nouveau un coup de projecteur sur les conditions de vie des 18-34 ans : leurs conditions de vie sont plus dures et plus précaires que celles de leurs aînés.
Quinze ans après son premier sondage montrant la précarité grandissante de la jeunesse, le Secours populaire français a voulu donner à nouveau un coup de projecteur sur les conditions de vie des 18-34 ans. Les bouleversements liés à l’apparition du Covid-19, aux fluctuations de l’inflation et aux promesses non tenues de progrès social se lisent dans ce nouveau focus réalisé par Ipsos* : leurs conditions de vie sont plus dures et plus précaires que celles de leurs aînés.

La parentalité telle que les jeunes l’envisagent

Depuis une dizaine d’années, on observe en France une baisse tendancielle de la fécondité, qui s’est accélérée au cours de la période récente même si la France reste au-dessus de la moyenne européenne. Dans ce contexte, le Conseil de la famille du HCFEA a sollicité Toluna Harris Interactive afin de réaliser une enquête en vue de compléter les connaissances sur le sujet, notamment issues de grandes enquêtes nationales produites par l’Ined, l’Insee ou l’Inserm, et apporter de nouveaux éléments pour mieux saisir les dynamiques à l’origine de ces évolutions.

S’exprimer à l’oral… pour quoi faire ?

S’ils sont capables d’envoyer des messages en série à leur entourage, les adolescents rechignent à décrocher quand on les appelle. Pourquoi une telle réticence ? Par cet évitement de la discussion directe, en quoi les codes de communication se redessinent-ils ?
Ce baromètre reflète également une jeunesse lucide, attentive aux enjeux de son époque et désireuse de s’exprimer, mais parfois freinée par un manque de moyens ou d’occasions de le faire pleinement. Dans ce contexte, favoriser l’expression des jeunes apparaît comme un enjeu éducatif et sociétal majeur.